Confins interstellaires et occultisme forment un mélange tout à fait fréquentable. N’hésitons pas à nous remémorer Hellraiser IV – Bloodline, Ghosts of Mars ou encore Event Horizon. Désolé, peut-être pas les meilleurs exemples, mais rien n’a été dit que seule la SF devait servir l’espace. Thomas Pesquet, en jonglant avec des macarons dans l’ISF, nous a ouvert un champ illimité de possibles. D’ailleurs, s’il vous prend l’envie de pisser contre un artefact martien, coupez immédiatement court aux critiques en invoquant la jurisprudence Pesquet-Ladurée. (TEXTE Julien Girault)
Des sorcières dans l’espace ? Normal. Lovecraft voyait déjà ses sorcières invoquer des puissances cosmiques de l’hyper espace. Nous sommes presque en terrain connu. Arcanum de Space Witch vous donne la nature des prières en mode psyche stoner/doom. Nous leur en savons gré.
Quatre morceaux seulement dans cet opus, mais autant d’étapes dans cette course à l’espace, construite avec progression (héritage évident des 70s dont se revendique le trio), alternant instrumentaux et pièces chantées. Nous nous dispensons très bien de préambule dans cet album qui prend autant de vitesse qu’un lanceur de fusée et qui ne s’autorise que quelques moments de calme pour relancer la poussée. Violent et énigmatique.
(NB : Attention aux confusions, thespacewitch.com n’est pas le site officiel du groupe, mais celui de Frances Bean Cobain.)
ARCANUM – Space Witch – Hevisike Records – (7.07.2017)
1. Astro Genocide
2. Battle Hag
3. Cosmonoid
4. Hex